Thespis : VI è siècle av. J-C. Poète
tragique de L’Attique; n’a laissé aucune trace de ses œuvres. Il aurait introduit
le premier, un acteur dans le chœur. Payé en nature (bouc ou chèvre), il était
appelé tragikoï (par rapport au bouc qui se dit "tragos " en grec).
Le terme tragédie est né de ce surnom.
Eschyle : 525 av. J.-C. - 456 av. J.-C.Auteur dramatique,
il gagne son premier concours en 484. Sa réputation amène Hiéron, tyran de
Syracuse et protecteur des arts, à l'inviter en Sicile, où il séjourne à deux
reprises (472-468, 458-456). Des quelque quatre-vingts pièces qui lui sont
attribuées, sept seulement nous sont parvenues dans leur totalité : Les
Suppliantes (vers 490), Les Perses (472), Les Sept contre Thèbes (467),
Prométhée enchaîné (entre 460 et 450) et la trilogie de L'Orestie
(458), qui comprend Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides.
Sophocle : vers 495 av. J.-C. 406 av. J.-C. il est le
plus grand dramaturge de la Grèce du Ve siècle. À trente ans, il participe pour
la première fois à un concours dramatique et triomphe d’Eschyle. Plus de vingt
fois, sans jamais obtenir moins qu'une deuxième place, il viendra à bout de ses
concurrents, faisant représenter plus de cent vingt-trois tragédies, dont sept
sont parvenues jusqu'à nous. Il donne ainsi au genre tragique sa forme
définitive, en faisant passer le nombre d'acteurs de deux à trois et en remplaçant
le principe de la trilogie liée (contant trois épisodes d'un même mythe) par
celui de la trilogie libre (où les épisodes sont autonomes).
Euripide : 80 v. J.-C. -406 av.
J.-C Auteur de plus de quatre-vingt-dix pièces, Euripide n'obtint de son vivant
que quatre victoires au concours tragique. Il nous reste de cette œuvre dix-huit
pièces complètes, parmi lesquelles: Alceste (438), Médée (431),
Hippolyte (428), Hécube (v. 424), Héraclès (v. 418), Les Troyennes(415),
Électre (v. 413), Hélène (412), Iphigénie en Tauride (v. 411),
Ion (v. 410), Oreste (408), Les Bacchantes (405) et
Iphigénie à Aulis (405).
Aristophane vers 445 - v. 386 av. J.-C Il composa une
quarantaine de comédies, dont onze seulement nous sont parvenues complètes. Une
partie de cette œuvre satirique et polémique s'inspire de l'actualité politique
ou quotidienne pour fustiger les archontes (Les Babyloniens, 426), la
démagogie du très puissant Cléon (Les Cavaliers, 424), les partisans de la
guerre (Les Acharniens, La Paix,421 ;Lysistrata, 411), les sophistes (Les
Nuées, 423), les tribunaux (Les Guêpes, 422). Mais si le chœur - déguisé,
virevoltant, fournissant l'élément essentiel et permanent du comique - joue
dans toutes ces pièces son rôle traditionnel, il perd de son importance à
mesure que l'inspiration du poète se détourne de l'actualité pour aborder des
thèmes plus généraux : ennemi de la nouveauté dans beaucoup de domaines,
Aristophane se fait critique littéraire dans Les Thesmophories (411), dans
Les Grenouilles (405), où il oppose Eschyle à Euripide. Il condamne les
théories féministes des sophistes dans L'Assemblée des femmes (392),
tandis que la veine utopique et fantaisiste triomphe dans Les Oiseaux (414) et
Ploutos (388) Par la variété de ses thèmes, l'invention et la verve
qu'il manifeste dans ses œuvres, la justesse de ses parodies et de ses allégories,
Aristophane reste le plus grand poète comique grec : son style, toujours souple
et élégant, n'exclut ni une violence parfois extrême du langage ni un lyrisme à
la fois simple et puissant.
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